Augmentation
des seins
par prothèses
L’augmentation du volume des seins par prothèses est l’intervention esthétique la plus pratiquée. En effet, elle apporte une grande satisfaction aux patientes : augmentation des seins de façon globale et précise, permettant l’harmonisation de la silhouette. En France, l’augmentation est jugée réussie et naturelle quand elle est imperceptible au regard et au toucher (contrairement aux pays anglo-saxons) ; ce qui correspond à des gains d’un ou deux bonnets (ce que l’on conseille).
Lors de la consultation, vous pourrez exposer votre demande, vos attentes et éventuellement vos préférences techniques (place de la cicatrice, de l’implant, …).
Le Dr Delbaere vous conseillera au mieux pour cette augmentation par prothèses à Grenoble, à l’issue de vos échanges, de l’examen de votre poitrine et de votre silhouette, et des essais de prothèses.
Il est recommandé de réaliser deux consultations pour ce projet afin de confirmer les choix techniques et le volume des implants.
En résumé
- Chirurgie sur mesure : choix du volume par la patiente
- Résultat immédiat, mieux avec le temps, stable à un an
- Cicatrices discrètes
- Chirurgie peu douloureuse, peu risquée
- Convalescence de 8-15 jours
- Arrêt de tout sport 6 semaines
- Chirurgie très positive, redonnant une grande confiance
Quels implants choisir pour son augmentation mammaire ?
La tendance actuelle évolue vers plus de sécurité et plus de naturel.
Les prothèses les plus fréquemment posées, sont pré-remplies de gel de silicone car sont plus naturelles au toucher que celles en sérum (avec un taux de changement plus faible).
La qualité des implants posés est une priorité. En France, le cahier des charges, les normes et les contrôles qualité sont des plus drastiques au monde : ce qui nous assure une qualité optimale.
Le choix des prothèses se fait avec la patiente lors des entrevues pre-opératoires.
Quelle forme de prothèses choisir ?
La forme des implants peut être ronde (plus ou moins épaisse), ou anatomique (en forme de goutte). La forme anatomique est devenue moins utilisée en raison du risque de rotation des implants. Les prothèses rondes sont majoritairement posées en esthétique, et si l’on choisit une enveloppe et un gel souple, on pourra obtenir un effet anatomique dans le temps.
Quel gel sera adapté ?
Le gel des implants est , depuis 2001, en silicone « cohésif » : c’est-à-dire comme une texture de « pâte de fruit » et qui tiendra dans le temps (ce gel de silicone ne devient plus liquide avec le temps). On choisit un gel « très » cohésif, si on cherche une certaine fermeté et une remontée des seins, ou plus souple (moins cohésif), si l’on veut une forme très naturelle (plus en goutte).
Quelle surface de prothèses?
La tendance actuelle est de poser des prothèses lisses ou à surface très légèrement granuleuse (prothèses « microtexturées »). Les surfaces plus rugueuses (dites « macrotexturées »), qui ont été faites pour moins de mobilité de l’implant dans le sein, ont montré, avec le temps, des inconvénients et ne sont plus trop posées en France.
Comment choisir le volume des prothèses ?
Le volume est défini ensemble : le chirurgien conseillera le volume qui correspond à une attente naturelle ou plus visible. L’essai de prothèses en consultation est indispensable : c’est une étape souvent très troublante, mais également très motivante. Il est important de bien réfléchir à son projet avant l’intervention (en portant éventuellement des soutien gorges déjà plus grands et remplis) avec ses habits habituels, pour être sûre de ne pas regretter un choix de volume.
La sélection de photos de poitrine que l’on aime ou que l’on ne veut surtout pas, permet aussi de mieux communiquer sa vision des choses avec le chirurgien.
Quelles sont les cicatrices pour une augmentation mammaire ?
Il existe plusieurs cicatrices possibles pour introduire les implants : sous les aisselles, ou au niveau du sein (dans ou sous l’aréole ou sous le sein).
Les cicatrices sont choisies en fonction de la morphologie des seins et du désir de la patiente. Les cicatrices sous le sein ou sous l’aréole ont moins d’inconvénients. Si les seins sont tombants (cf lifting des seins), il est parfois nécessaire de faire des cicatrices supplémentaires : autour des aréoles, avec parfois des extensions sous le sein (en T inversé).
Pour faire passer la prothèse, il faut une ouverture de 4-5 cm en général.
Comment choisir la position des prothèses ?
Il existe trois positions :
- devant le muscle pectoral (« pré-musculaire » ou « pré-pectorale »)
- sous l’aponévrose du muscle pectoral (« dual plane »)
- derrière le muscle pectoral (« rétro-musculaire » ou « rétro-pectorale »)
Le choix de la position dépendra de l’épaisseur pré-existante de la poitrine, du volume et de la tonicité du gel choisis, de la forme finale attendue, et de la qualité de la peau.
Autant de paramètres qui nécessitent un vrai conseil du chirurgien.
Parfois, des greffes de graisse (cf lipofilling) peuvent être très utiles pour parfaire le résultat dans la zone du décolleté et/ou compenser des « défauts » de la poitrine native. La technique est alors dite « composite ». C’est la meilleure technique pour obtenir les résultats les plus naturels.
Quand et pourquoi changer les prothèses mammaires ?
Les prothèses devront être changées pour deux raisons « médicales » : en cas de coques ou de rupture. La moyenne des changements est de 15 ans environ.
Les ruptures sont devenues plus rares car les prothèses sont plus résistantes.
Par conséquent, les changements sont surtout liés aux phénomènes de coques.
Qu’est-ce que le phénomène de « coque »?
Après l’implantation, le corps va synthétiser en 4 à 6 semaines, un film autour de la prothèse pour l’isoler. Ce film est appelé « membrane » ou « capsule péri-prothétique » : c’est un tissu fin et élastique. Avec le temps, cette capsule peut s’épaissir ou se contracter, déformant la prothèse et entraînant une dureté des seins : la capsule sera devenue « une coque » plus rigide.
Habituellement, la coque se constitue progressivement avec les années, notamment après 10 ans. Cependant, il existe de rares cas de coques précoces (aléas imprévisible de cette intervention).
La coque est donc un phénomène normal, attendu et constant, mais variable en latence d’apparition et en degré de dureté. Les conséquences seront une déformation des seins (plus ronds et plus écartés), une gêne voir des douleurs, et une augmentation du taux de rupture.
En cas de coques, le changement sera décidé en fonction des gênes perçues par la patiente : mais il est raisonnable de ne pas garder des coques trop longtemps car le geste et les suites opératoires se complexifient avec la sévérité de la coque.
En cas de rupture, le changement est nécessaire mais non urgent (conseillé dans les 6 mois).
Cette intervention est essentiellement pratiquée dans un cadre esthétique.
L’alternative aux prothèses peut être le lipofilling ou injection de graisse (cf) : technique pérenne, sans cicatrices. Le volume est plus aléatoire et dépend des stocks graisseux de la patiente.
Quelles sont les étapes avant la pose des prothèses ?
Deux consultations seront nécessaires : la 1° (celle de l’information) et la 2° (celle de la préparation avec le choix définitif des prothèses).
Un bilan radiographique de moins de 6 mois devra être réalisé (échographie ou échographie-mammographie) pour la 2° consultation.
Le médecin anesthésiste sera consulté entre 3 jours et 3 semaines de l’intervention (à la clinique Belledonne).
Le tabagisme est proscrit formellement entre 2 mois pré-opératoire et 1 mois après.
Il est demandé de ne pas prendre de médicaments anti-inflammatoires, de l’aspirine ou des médicaments anticoagulants dans les 8 jours avant le geste chirurgical.
Comment se déroule une pose de prothèses mammaires ?
La pose de prothèses est réalisée sous anesthésie générale.
La durée de l’intervention varie de 1 à 2 heures. Un pansement compressif élastique est appliqué pour éviter les hématomes.
L’hospitalisation peut être ambulatoire ou de 24 h (une nuit). Il n’y a pas de drains sur une première pose, et quasi-systématiques pour les changements.
Quelles sont les suites opératoires d’une pose de prothèses ?
Après retrait du pansement : pose d’un soutien-gorge médical (qui sera porté jour et nuit 6 semaines).
Les douleurs sont modérées (la pose en arrière du muscle est plus sensible) : un traitement antalgique classique (paracétamol) est bien souvent suffisant.
Un traitement homéopathique est prescrit systématiquement ainsi que des huiles essentielles pour limiter les inconvénients.
Les soins des cicatrices sont simples. Les douches sont autorisées rapidement.
Il faut prévoir 8 à 15 jours de convalescence (congès), suivant la taille, et la position des implants et en fonction du métier exercé.
Les consultations post-opératoires seront toutes assurées par le chirurgien. Elles sont indispensables pour s’assurer du bon déroulement des suites et apporter les conseils au fur et à mesure.
Un traitement par lumière LED peut être réalisé dans les suites pour améliorer la qualité des cicatrices et le résultat global (6 à 8 séances de 20 minutes espacées de 3 à 7 jours).
Conseils pratiques dans les suites
- Il est conseillé de ne pas lever les bras au-delà des épaules dans les 4 à 6 semaines qui suivent pour éviter un déplacement latéral des prothèses.
- Il est nécessaire de dormir sur le dos au moins 15 jours, puis éventuellement sur le côté. Il est déconseillé de dormir sur le ventre avant 6 mois.
- La reprise des activités sportives douces (vélo, natation, marche rapide) est autorisée après 6 semaines, et pour les sports plus toniques (course à pied, zumba, …) après 3 mois.
- Après 6 semaines et à distance, il est conseillé de porter des soutien-gorges avec un bon soutien (notamment avec baleines) et de sport pour les activités toniques.
- Il est déconseillé d’être enceinte avant un an après l’intervention. A distance, l’allaitement sera possible tout à fait normalement.
Le résultat définitif est évalué à 6-12 mois environ (les seins passeront par une phase d’œdème puis ils se « placeront » progressivement, devenant plus naturels).
Quelles sont les complications des prothèses mammaires ?
Comme toute intervention, il existe un risque d’infections (très rares) et d’hématome (rares également).
Pour le reste, les risques peuvent être une désensibilisation partielle de la peau des seins ou des mamelons.
Globalement, il y a peu de complications, à condition de ne pas fumer et d’être bien raisonnable dans les suites (repos des bras ++).
Chirurgie seins : Pose de prothèses
Augmentation par prothèses de 300 ml
Patiente de 31 ans, augmentation par prothèses rondes, par une cicatrice sous le sein, posées derrière le muscle. Résultat à un an.
Augmentation par prothèses de 280 ml
Patiente de 31 ans, augmentation par prothèses rondes, par une cicatrice sous le sein, posées devant le muscle. Résultat à un an.
Augmentation par prothèses de 240 ml
Patiente de 33 ans, hypotrophie prise en charge CPAM. Augmentation par prothèses anatomiques, par une cicatrice sous le sein, posées en dual-plane.
Résultat à deux ans.
Augmentation par prothèses de 355 ml
Patiente de 36 ans, augmentation par prothèses rondes, par une cicatrice sous le sein, posées en dual-plane.
Résultat à un an.
Augmentation par prothèses différentes en épaisseur
Patiente de 42 ans, augmentation par prothèses rondes d’épaisseurs différentes car asymétrie de thorax (230 ml plus épaisse à D et 225 ml à G), par une cicatrice sous le sein, posées en dual-plane.
Résultat à 18 mois.
Augmentation par prothèses de 265 ml
Patiente de 42 ans, augmentation par prothèses rondes, par une cicatrice sous le sein, posées derrière le muscle (et réduction des mamelons).
Résultat à un an.
Augmentation par prothèses de 275 ml
Patiente de 43 ans, augmentation par prothèses anatomiques, par une cicatrice sous le sein, posées derrière le muscle.
Résultat à neuf ans.
Augmentation par prothèses de 225 ml
Patiente de 43 ans, augmentation par prothèses anatomiques, par une cicatrice sous le sein, posées devant le muscle.
Résultat à un an.
Augmentation par prothèses de 310 ml
Patiente de 48 ans, augmentation par prothèses rondes, par une cicatrice sous le sein, posées derrière le muscle. Patiente diabétique.
Résultat à un an.
Augmentation par prothèses de 275 ml
Patiente de 48 ans, augmentation par prothèses anatomiques, par une cicatrice sous le sein, posées en dual plane.
Résultat à un an.
Augmentation par prothèses de 225 ml
Patiente de 49 ans, augmentation par prothèses rondes, par une cicatrice sous le sein, posées derrière le muscle. Prise en charge CPAM pour hypoplasie sévère.
Résultat à un an.
Augmentation par prothèses de 360 ml
Patiente de 33 ans, augmentation par prothèses rondes, par une cicatrice sous le sein, posées derrière le muscle.
Résultat à 18 mois.
Chirurgie seins : Changement de prothèses
Changement de prothèses par la cicatrice sous le sein
Patiente de 57 ans, 1e pose de prothèses à 34 ans, 1° changement à 42 ans car rupture d’une des prothèses en sérum physiologique: pose de prothèses de 305 ml. Coque progressive de la prothèse G. Changement pour des prothèses de 330 ml par la même cicatrice (car peau encore très bien) et derrière le muscle.
Résultat à six mois.
Changement de prothèses par la cicatrice sous le sein
Patiente de 65 ans, 1e pose de prothèses 26 ans plus tôt: prothèses de 190 ml devant le muscle. Diagnostic de ruptures. Changement pour des prothèses rondes de 345 ml par la même cicatrice sous le sein et posées derrière le muscle.
Résultat à 18 mois.
Changement de prothèses avec remontée des aréoles
Patiente de 60 ans, 1e pose de prothèses 20 ans plus tôt, par cicatrice sous l’aréole, et devant le muscle. Coques progressives des deux côtés et détente de la peau. Changement pour des prothèses rondes de 200 ml (plus petites) par les cicatrices de remontée des seins (en T inversé) et posées derrière le muscle.
Résultat à 9 mois.
Changement de prothèses avec remontée des aréoles
Patiente de 65 ans, 1e pose de prothèses 15 ans plus tôt, de prothèses de 300 ml par cicatrice autour de l’aréole, et derrière le muscle. Coques progressives des deux côtés et rupture de la prothèse D. Changement pour des prothèses rondes de 280 ml (plus petites) par les cicatrices de remontée des seins (en T inversé).
Résultat à 12 mois.
Changement de prothèses avec remontée des aréoles
Patiente de 37 ans, 1e pose de prothèses de 245 ml, 11 ans plus tôt, par cicatrices en T inversé et en arrière du muscle après amaigrissement massif. Coques progressives des deux côtés et rupture de la prothèse G. Changement pour des prothèses rondes de 285 ml par les mêmes cicatrices en réadaptant la peau.
Résultat à 12 mois.
Changement de prothèses avec remontée des aréoles
Patiente de 69 ans, 1e pose de prothèses de 225 ml, 16 ans plus tôt, par cicatrices en T inversé, et derrière le muscle. Coques progressives des deux côtés et rupture de la prothèse D. Changement pour des prothèses rondes de 180 ml (plus plates) par les cicatrices de remontée des seins (en T inversé).
Résultat à 10 mois.
Chirurgie seins : Pexie prothèses
Pose de prothèses avec remontée des seins
Patiente de 48 ans, demandant une augmentation du volume et une remontée de ses seins. Pose de prothèses rondes de 280 ml à D et 300 ml à G , par les cicatrices de remontée des seins (en T inversé) et posées derrière le muscle.
Résultat à 15 mois.