Chirurgie
du Ventre
Ou dermolipectomie abdominale, plastie abdominale, mini-plastie-abdominale, cure de diastasis, ….
Pour retrouver un ventre plat …
Avec le temps, les grossesses, les variations de poids, et/ou les éventuelles chirurgies, … le ventre peut s’être modifié : du petit « bedon » jusqu’au ventre qui retombe, responsable de gênes, de réels problèmes d’habillage et d’image de soi dégradée, ….
La chirurgie du ventre n’est pas seulement réservée à la femme. Les grands amaigrissements peuvent être responsables de séquelles importantes chez les hommes.
Il existe des solutions chirurgicales pour améliorer le ventre
En résumé
- Techniques multiples possibles : solution sur mesure proposée en 1° consultation,
- Résultat immédiat, stabilisé à six mois-un an,
- Cicatrices variables suivant techniques (plastie abdominale : cicatrice autour du nombril et dans le bas ventre (« longue césarienne »)),
- Chirurgie un peu douloureuse 8-10 j,
- Convalescence de 8-15 jours,
- Port d’un vêtement compressif 6 semaines,
- Arrêt de tout sport 6 semaines.
Quelles sont les techniques pour améliorer le ventre ?
L’examen du ventre « de l’intérieur jusqu’à l’extérieur » (contenu intra-abdominal, tonicité et position des muscles abdominaux, éventuelle hernie associée, épaisseur de la graisse, et état de la peau) nous orientera vers une ou plusieurs propositions thérapeutiques.
Les solutions sont parfois juste des conseils comme :
L’amaigrissement : il est souvent nécessaire (et imposé) avant une chirurgie du ventre. Parfois, il peut être la seule solution réellement intéressante (notamment si la rondeur du ventre provient de la graisse à l’intérieur du ventre).
Le renforcement musculaire (par le sport) peut aussi être une première approche et vient en complément d’une chirurgie (avant et après).
Ou des gestes chirurgicaux comme:
– La lipoaspiration (cf)
La technique est intéressante pour des excès de graisse modérés (« bedon », …), et si la peau est de bonne qualité (peau épaisse, non vergéturée, assez tendue).
– La “mini-plastie” abdominale
Cette intervention s’adresse à des patients dont le ventre est modérément dégradé : la qualité de peau ne permettrait pas la réalisation d’une lipoaspiration isolée, et la quantité de peau est insuffisante pour une vraie plastie abdominale.
Elle peut aussi être la technique de choix pour des patients ayant des cicatrices qui adhérent en profondeur (comme celle de césarienne par exemple ou péritonite, …) et qui ont un petit surpoids. Cela donne des aspects parfois très visibles.
L’intervention débute par une lipoaspiration. Le décollement de peau est limité (juste sous le nombril). On ne réalise pas de geste sur les muscles.
L’intervention n’est pas trop lourde et il n’y a pas de cicatrice autour du nombril.
– La plastie ou dermolipectomie abdominale (qui veut dire que l’excès de peau et de graisse est retiré)
C’est l’intervention la plus complète, qui s’adresse à des patients dont la peau est clairement en excès (parfois sans excès de graisse associé), et avec d’éventuels problèmes au niveau de a paroi musculaire (comme des hernies ou des écartements des muscles abdominaux (appelés « diastasis des grand droits »)).
L’intervention va réparer trois éléments : la paroi musculaire, affiner la couche graisseuse, et tendre la peau.
L’intervention débute par une lipoaspiration pour affiner les excès graisseux.
Puis on réalise le décollement de la peau du ventre, qui donne un accès aux muscles abdominaux. On peut, alors, les resserrer si besoin (cure de diastasis).
Ensuite, on tend la peau et on retire la partie de peau entre le pubis et le nombril. C’est la partie au-dessus du nombril qui est tendue jusqu’en bas.
Ainsi, d’éventuelles cicatrices (appendicectomie, césarienne, …) ou l’essentiel des vergetures (en-dessous du nombril) vont disparaitre.
Par conséquent, il en résulte une cicatrice dans le bas du ventre, et une cicatrice ronde autour du nombril.
– La cure de diastasis permet de resserrer les muscles abdominaux.
Le diastasis (= écartement anormal des muscles abdominaux) est une conséquence de la grossesse dans la plupart des cas (et plus fréquemment observé après des grossesses gémellaires).
La cure de diastasis peut se faire lors d’une plastie abdominale : résolvant les problèmes musculaires et les problèmes « esthétiques » dans le même temps.
Si les muscles sont très écartés ou la paroi très abîmée (hernies ou éventrations), l’intervention peut être réalisée en double équipe : avec l’aide d’un chirurgien viscéral qui réparera et renforcera la paroi, et le chirurgien plasticien qui ajustera la peau.
– Le bodylift
Cette intervention se fait essentiellement pour des séquelles d’amaigrissement important.
Elle permet de retirer les excès de peau et de graisse du ventre mais également en continuité, en arrière, du bas du dos. Cela permet, en un temps opératoire, d’harmoniser circulairement la silhouette : le ventre est tendu, il n’y a plus d’excès sur les côtés, et les fesses sont retendues (voir un peu regalbées).
C’est une intervention plus complète,et la cicatrice est circulaire entre le ventre et le haut des fesses.
Le choix d’une intervention se fait en fonction de l’état du ventre, mais aussi en fonction des pathologies et des attentes du patient.
La dermolipectomie abdominale et le bodylift peuvent faire l’objet d’une prise en charge CPAM (suivant l’avis du médecin conseil de la CPAM).
Quelles sont les étapes avant une chirurgie du ventre ?
Deux consultations seront nécessaires : la 1° (celle de l’information) et la 2° (celle de la préparation). Entre les deux, selon le choix technique, une « entente préalable » sera adressée au médecin conseil de la CPAM, afin de savoir si l’intervention est prise en charge ou non.
Un bilan radiographique de la paroi abdominale est parfois nécessaire (échographie ou scanner) pour la 2° consultation.
Le médecin anesthésiste sera consulté entre 3 jours et 3 semaines de l’intervention (à la clinique Belledonne).
Le tabagisme est proscrit entre 2 mois pré-opératoire et 1 mois après. Aucune intervention n’est possible sans cet arrêt.
Prescription d’un traitement par fer débuté un mois avant l’intervention pour limiter la fatigue dans les suites.
Comment se déroule les chirurgies du ventre ?
Les interventions se font sous anesthésie générale.
La durée de la plastie abdominale varie de 2 à 3 heures.
L’hospitalisation est d’une nuit ou deux.
Pas de drainage en général.
Quelles sont les suites d’une chirurgie du ventre ?
Les douleurs sont présentes 8 à 15 j (surtout si geste musculaire associé) : le repos et les antalgiques classiques pris systématiquement sont efficaces.
Les oedèmes et ecchymoses sont limitées par le port d’une gaine de contention 6 semaines et par un traitement homéopathique.
Les douches sont autorisées rapidement (les bains après 3 semaines).
Pour limiter les risques de phlébite, une anticoagulation préventive est commencée dès le premier jour et des bas de contention sont portés pendant 3 semaines. La marche doit être débutée dès que possible.
Les soins de cicatrices sont faits ensuite tous les deux jours (par une infirmière ou par le patient). Durée des soins : 15 jours.
Un arrêt de travail peut être prescrit (environ 15 jours).
Les consultations post-opératoires seront toutes assurées par le chirurgien. Elles sont indispensables pour s’assurer du bon déroulement des suites et apporter les conseils au fur et à mesure.
Un traitement par lumière LED peut être réalisé dans les suites pour améliorer la qualité des cicatrices et le résultat global (6 à 8 séances de 20 minutes espacées de 3 à 7 jours). Un protocole spécifique aux vergetures peut aider à atténuer les éventuelles vergetures résiduelles.
Conseils pratiques :
- Il est nécessaire de dormir sur le dos au moins 15 jours, puis éventuellement sur le côté.
- La reprise des activités sportives douces (vélo, natation, marche rapide) est autorisée après 6 semaines, et pour les sports plus toniques (course à pied, zumba, …), ainsi que le renforcement musculaire abdominal, il faut attendre 3 mois.
- Il faut protéger les zones opératoires du soleil : toutes les zones d’ecchymoses pendant 4 mois et les cicatrices, tant qu’elles sont rouges : entre 12 et 18 mois.
Le résultat définitif est évalué à 6 mois-un an environ.
Quelles sont complications d’une plastie abdominale ?
Les complications de ces interventions sont assez liées au surpoids du patient (on opère plutôt lorsque l’IMC (rapport poids/taille) et en-dessous de 28-30), aux antécédents du patient, au tabagisme et à l’absence d’activités sportives douces dans les suites.
Elles sont plutôt rares car les patients sont sélectionnés avant.
Ce sont des complications rares, de type classique : hématome, infection, retard de cicatrisation, phlébite, … qui sont dans l’ensemble gérables par un suivi rigoureux au cabinet.
Plastie abdominale
Plastie abdominale avec cure de diastasis
Patiente de 37 ans, après 3 enfants dont des jumeaux. IMC à 21.
Cure de diastasis large par voie de plastie abdominale.
Résultat à 18 mois.
Plastie abdominale avec cure de diastasis et hernie ombilicale
Patiente de 37 ans, IMC à 19, séquelles cutanées et musculaires suite à deux grossesses (2 césariennes). Résultat à 18 mois.
Plastie abdominale avec lipoaspiration et cure de diastasis
Patiente de 41 ans, IMC à 25, séquelles cutanées et musculaires après grossesses.
Lipoaspiration modérée mais large diastasis.
Résultat à 12 mois.
Plastie abdominale avec lipoaspiration et cure de diastasis
Patiente de 43 ans, IMC à 24,5, séquelles musculaires après grossesses.
Lipoaspiration modérée mais large diastasis.
Résultat à 12 mois.
Plastie abdominale avec lipoaspiration et cure de diastasis
Patiente de 58 ans, IMC à 23, détente cutanée après 3 grossesses et la ménopause. Intervention esthétique.
Résultat à 12 mois.
Plastie abdominale avec lipoaspiration et cure de diastasis
Patiente de 56 ans, IMC à 27, séquelles cutanées après 3 grossesses et ménopause.
Résultat à 18 mois.
Plastie abdominale avec lipoaspiration et cure de diastasis
Patiente de 45 ans, IMC à 25, séquelles cutanées après 2 grossesses et une césarienne.
Résultat à 12 mois.
Plastie abdominale avec lipoaspiration et cure de diastasis
Patiente de 43 ans, IMC à 27,5, détente cutanée après amaigrissement. pas d’enfants.
Résultat à 12 mois.
Plastie abdominale avec lipoaspiration et cure de diastasis
Patiente de 46 ans, IMC à 23, séquelles cutanées et musculaires après 4 grossesses et 4 césariennes.
Résultat à 12 mois.
Plastie abdominale avec lipoaspiration et cure de diastasis
Patiente de 42 ans, IMC à 26, séquelles cutanées après 3 grossesses et une césarienne.
Résultat à 18 mois.
Plastie abdominale avec lipoaspiration et cure de diastasis musculaire
Patiente de 34 ans, IMC à 26. Résultat à 12 mois.
Plastie abdominale avec lipoaspiration et cure de diastasis
Patiente de 42 ans, IMC à 25, séquelles cutanées après 2 grossesses et amaigrissement de 20 kgs.
Résultat à 12 mois.
Plastie abdominale avec lipoaspiration et cure de diastasis
Patiente de 52 ans, IMC à 27, séquelles cutanées après amaigrissement de 30 kgs et ménopause. Pas d’enfants.
Résultat à 16 mois.
Reprise de plastie abdominale avec lipoaspiration
Patiente de 71 ans, IMC à 25, déjà opérée 20 ans auparavant d’une plastie abdominale avec cicatrice verticale jusqu’au nombril et se plaignant de l’excès graisseux au-dessus du nombril.
Reprise de la plastie abdominale et lipoaspiration.
Résultat à 3 mois (cicatrices au plus rouges).
Plastie abdominale avec lipoaspiration
Patient de 19 ans, IMC à 22, séquelles cutanées après amaigrissement massif de 57 kgs.
Résultat à 12 mois.